"Les Guides ont mis à disposition depuis quelques années un procédé énergétique pour se purifier. Cela s'appelle le "reiki". Trouve toi un maître de reiki. Ne prends pas forcément le plus cher, mais il faut payer, c'est important. Mais profites-en, et purifie toi..."
Les paroles de cette soror avaient de l'influence sur moi. Je ne me préoccupais pas d'analyser les raisons de ce conseil, mais je décidais de le suivre à la lettre.
Je n'avais jamais entendu parler du "reiki", ou en tout cas si j'en avais entendu parler je n'y aurais accordé aucun crédit en le considérant comme une de ces techniques new-âge qui n'apportent pas vraiment grand chose à un rosicrucien...
Je me mettais donc en quête... et profitant ce jour là de ma présence à Lyon, je décidais d'établir la liste d'enseignants du reiki du secteur et de faire mon choix. Un premier nom retint immédiatement mon attention, mais je décidais de ne pas suivre immédiatement cette intuition et d'appeler plutôt un enseignant qui annonçait un stage de premier degré pour le week-end qui commençait le lendemain...
Mais rien qu'à la voix du répondeur, je ressentais un être à l'aspiration pas très nette auquel je ne confierai jamais le véhicule éternel de mon âme... Je revenais donc à l'intuition et appelait la personne dont le nom m'avait fait réagir car il contenait l'idée de "canal" ce qui correspondait tout à fait à ce que je cherchais...
Jointe au téléphone, la personne, une dame d'un certain âge m'envoya promener en me disant qu'"elle ne recevait pas les messieurs"... Il faut préciser que je tenais absolument à voir auparavant sans engagement mon futur initiateur pour me faire une idée...
J'insistais donc en expliquant mes raisons. Cela la satisfit et elle me donna finalement un rendez vous le jour même à 15 heures dans un lieu public. Le contact étant satisfaisant, je m'inscris à son stage du premier degré du week-end suivant.
Une semaine plus tard, le vendredi, vers minuit, je parcourais en voiture les 150km qui me séparaient de Lyon et de mon initiation du lendemain... J'étais seul dans la voiture, l'autoroute était dégagée, et en conduisant rapidement, je vivais dans l'obscurité un moment agréable de silence, de concentration et de sérénité.
Je me souviens d'une très curieuse sensation... J'eus l'impression d'une présence bienveillante qui se manifestait comme un passager assis à côté de moi. Je ne cherchais pas à percer l'obscurité: je savais bien que l'activation des sens objectifs met toujours fin aux expériences. Je cherchais au contraire à capter cet étrange contact.
Ma conscience fit remonter un souvenir vécu en Inde 25 ans auparavant... l'image du "moine de Gangtok".
Nous étions alors un groupe de rosicruciens qui parcourions l'Inde en établissant des contact avec des spiritualités diverses. En approchant d'un monatère tibétain de Gangtok, j'avais abordé un jeune lama d'une trentaine d'années, sympathique et souriant qui en sortait. Je lui avais demandé s'il était possible de partager une cérémonie... Il avait d'abord expliqué qu'il n'était pas le chef du monastère, mais seulement son remplaçant et que ce que nous demandions n'était pas possible immédiatement, mais toutefois, si nous repassions dans la soirée, quelque chose pourrait être envisagé... Nous étions revenu à l'heure tardive convenue et je me souviens qu'il avait fait réveiller les moines pour qu'il descendent dans le temple afin de psalmodier la "naissance du bouddha" qui était, nous avait-il dit, la cérémonie la plus importante du bouddhisme... Parmi les moines qui étaient descendus, l'un d'eux, âgé d'une quarantaine ou peut-être d'une cinquantaine d'années, était assis à deux mètres de moi et je ne sais pas pourquoi son visage m'avait marqué... Je sais que pour les remercier nous avions fait à notre tour une méditation silencieuse et ils s'étaient tournés pour nous observer... Ce moine en particulier s'était focalisé sur moi...
Toujours est-il que dans la voiture, l'image de ce moine avec son épaisse robe safran me revint... et lorsque quelques mois plus tard, je découvrais pour la première fois sur internet la photo de Mikao Usui qui circule un peu partout, je fus frappé de sa curieuse ressemblance avec le moine de Gangtok...
Les paroles de cette soror avaient de l'influence sur moi. Je ne me préoccupais pas d'analyser les raisons de ce conseil, mais je décidais de le suivre à la lettre.
Je n'avais jamais entendu parler du "reiki", ou en tout cas si j'en avais entendu parler je n'y aurais accordé aucun crédit en le considérant comme une de ces techniques new-âge qui n'apportent pas vraiment grand chose à un rosicrucien...
Je me mettais donc en quête... et profitant ce jour là de ma présence à Lyon, je décidais d'établir la liste d'enseignants du reiki du secteur et de faire mon choix. Un premier nom retint immédiatement mon attention, mais je décidais de ne pas suivre immédiatement cette intuition et d'appeler plutôt un enseignant qui annonçait un stage de premier degré pour le week-end qui commençait le lendemain...
Mais rien qu'à la voix du répondeur, je ressentais un être à l'aspiration pas très nette auquel je ne confierai jamais le véhicule éternel de mon âme... Je revenais donc à l'intuition et appelait la personne dont le nom m'avait fait réagir car il contenait l'idée de "canal" ce qui correspondait tout à fait à ce que je cherchais...
Jointe au téléphone, la personne, une dame d'un certain âge m'envoya promener en me disant qu'"elle ne recevait pas les messieurs"... Il faut préciser que je tenais absolument à voir auparavant sans engagement mon futur initiateur pour me faire une idée...
J'insistais donc en expliquant mes raisons. Cela la satisfit et elle me donna finalement un rendez vous le jour même à 15 heures dans un lieu public. Le contact étant satisfaisant, je m'inscris à son stage du premier degré du week-end suivant.
Une semaine plus tard, le vendredi, vers minuit, je parcourais en voiture les 150km qui me séparaient de Lyon et de mon initiation du lendemain... J'étais seul dans la voiture, l'autoroute était dégagée, et en conduisant rapidement, je vivais dans l'obscurité un moment agréable de silence, de concentration et de sérénité.
Je me souviens d'une très curieuse sensation... J'eus l'impression d'une présence bienveillante qui se manifestait comme un passager assis à côté de moi. Je ne cherchais pas à percer l'obscurité: je savais bien que l'activation des sens objectifs met toujours fin aux expériences. Je cherchais au contraire à capter cet étrange contact.
Ma conscience fit remonter un souvenir vécu en Inde 25 ans auparavant... l'image du "moine de Gangtok".
Nous étions alors un groupe de rosicruciens qui parcourions l'Inde en établissant des contact avec des spiritualités diverses. En approchant d'un monatère tibétain de Gangtok, j'avais abordé un jeune lama d'une trentaine d'années, sympathique et souriant qui en sortait. Je lui avais demandé s'il était possible de partager une cérémonie... Il avait d'abord expliqué qu'il n'était pas le chef du monastère, mais seulement son remplaçant et que ce que nous demandions n'était pas possible immédiatement, mais toutefois, si nous repassions dans la soirée, quelque chose pourrait être envisagé... Nous étions revenu à l'heure tardive convenue et je me souviens qu'il avait fait réveiller les moines pour qu'il descendent dans le temple afin de psalmodier la "naissance du bouddha" qui était, nous avait-il dit, la cérémonie la plus importante du bouddhisme... Parmi les moines qui étaient descendus, l'un d'eux, âgé d'une quarantaine ou peut-être d'une cinquantaine d'années, était assis à deux mètres de moi et je ne sais pas pourquoi son visage m'avait marqué... Je sais que pour les remercier nous avions fait à notre tour une méditation silencieuse et ils s'étaient tournés pour nous observer... Ce moine en particulier s'était focalisé sur moi...
Toujours est-il que dans la voiture, l'image de ce moine avec son épaisse robe safran me revint... et lorsque quelques mois plus tard, je découvrais pour la première fois sur internet la photo de Mikao Usui qui circule un peu partout, je fus frappé de sa curieuse ressemblance avec le moine de Gangtok...