lundi 30 mai 2011

T'aurais pas autre chose...

L'utilisation d'un encens n'est jamais anodin...
Faire brûler ces extraits végétaux est un petit geste sympa pour certains "hôtes cosmiques" afin qu'ils ne nous dérangent pas pendant une méditation, ou un rituel.
C'est le même principe qu'un petit cadeau qu'on ferait aux voisins pour les prévenir discrètement que nous organisons une réunion de famille qui ne les concerne pas vraiment. Nous souhaiterions qu'il se tiennent à l'écart et surtout qu'ils ne débarquent pas à l'improviste...

Je me souviens d'un traitement reiki durant lequel j'avais utilisé un vieil encens retrouvé quelques jours auparavant. C'était un "encens rosicrucien à la rose mousse des Indes". C'est celui que les rosicruciens qui ont récupéré à leur façon l'héritage de Harvey Spencer Lewis préconisent pour intégrer facilement leur égrégore...
En l'utilisant, je croyais simplement bien faire et honorer les éventuels guides du reiki qui ne manqueraient pas de donner un petit coup de main pour ce traitement difficile que j'offrais à une personne que la médecine avait condamné.
Je n'avais alors pas bien compris la différence fondamentale entre l'utilisation d'un encens et une l'utilisation d'une canalisation de reiki, puisque je constatais naïvement que les deux élevaient le taux vibratoire...

J'avais donc allumé mon encens et celui-ci dégageait cette odeur douceâtre bien différente des valeurs classiques que sont la sauge, le santal ou l'oliban. J'avais à peine commencé le vide mental qui convient à la canalisation énergétique que j'entendis distinctement une voix amusée me dire en français avec une petite pointe d'humour: "t'aurais pas autre chose..."

Je compris alors que cet encens aussi ciblé, handicapait les guides et les obligeait à un effort énergétique inutile et malheureux pour neutraliser les basses vibrations supplémentaires que je leur imposais.

Le message est reçu 5 sur 5! Merci!

samedi 28 mai 2011

Un Djembé sur Mesure...


La meilleure solution pour élever le taux vibratoire d'un lieu consiste naturellement à en retirer les objets chargés...

On connait l'histoire de cet homme qui gravissait la montagne avec un gros rocher. Tout le monde lui disait:" tu avancerais bien plus facilement en le larguant". Et l'homme refusait en disant: "Pas question, c'est un rocher que je porte depuis le bas de la montagne."

Et oui, plus encore que l'objet lui même, ce sont nos attaches qui nous créent le plus de tort!

Je me souviens qu'en visitant la maison d'un ami, je ressentis dans son salon quelque chose de particulièrement désagréable... C'était un djembé. Même caché derrière un rideau, j'avais tout de suite ressenti son étonnant caractère vampirisant.

Lorsque les djembés sont fabriqués traditionnellement, ils sont séchés et conservés dans une case spéciale dans laquelle ils subissent un rituel qui permet de leur attacher généralement une entité ou parfois simplement un égrégore destiné à posséder la personne qui se laissera envahir par la musique et acceptera l'invitation à une transe.

Naturellement, le deuxième degré du reiki transmet le fameux "Jaki Kiri Yoka Ho" qui permet de purifier un objet. Mais "Jaki Kiri Yoka Ho" n'a pas du tout vocation à s'opposer à de la magie noire et à traiter un objet chargé dont il conviendrait plutôt de se débarrasser en le brûlant.

C'est naturellement ce que j'expliquais à mon ami. Sa réponse me désola: "non, je ne me débarrasserai jamais de ce djembé... C'est un djembé qui a été fabriqué spécialement pour moi..."

Il n'y avait naturellement rien à ajouter... Cela peut sembler dramatique au premier abord, mais nous devons respecter le libre arbitre de nos frères, même lorsque nous savons qu'ils sont manifestement dans l'erreur. En effet, si nous intervenions, leur "faille psychique" resterait ouverte et rapidement ils trouveraient une erreur de substitution, ce qui fait qu'ils n'avanceraient pas réellement. En revanche, ce serait à nous d'assumer une relation avec l'entité que nous avons dérangée et avec laquelle nous aurions établi à notre tour un lien...    

mercredi 25 mai 2011

L'Art de la Fulmination



On dit qu'un âne est têtu.
Je me souviens d'un âne attelé à une carriole toute chargée d'enfants. L'âne avait décidé que c'était trop pour lui et que tout devait être décroché en préliminaire à toute négociation.
La tête de l'âne était devenue sombre... Il ne bougeait plus. On pouvait le menacer, le supplier, le frapper... On sentait que sa décision était prise: son cerveau était utilisé pour créer une masse psychique de contrariété.

Une autre fois j'avais laissé une personne s'impatienter quelques minutes dans une voiture et quand je suis revenu, j'ai vu une sorte de nuage sombre qui épousait exactement la forme de ce qui me semblait son cerveau et qui se déplaçait lentement... C'était une horreur et je me suis promis de ne jamais produire ou d'être responsable de ce genre de masse nuageuse...

Je crois que c'est cette expérience qui m'a fait comprendre le sens du verbe "fulminer", de fulminare qui signifie préparer la foudre...C'est d'ailleurs l'expression consacrée pour un pape: il "fulmine une bulle". On comprend l'utilisation de la force mentale et psychique pour une création énergétique en forme de boule.

Naturellement qui peut le plus peut le moins... et au lieu de se charger des contrariétés, les bulles peuvent véhiculer des pensées épurées, toniques, régénératrices, voire illuminantes ou initiatrices...

Tout un programme!

samedi 21 mai 2011

Regarde son Plexus Solaire!


C'était un stage Reiki. Un premier degré que je repassais bien pour la dixième fois. L'enseignant avait attiré mon attention sur un binôme constitué  d'un grand gaillard de 25-30 ans qui était debout et canalisait le Reiki sur une femme d'une quarantaine d'années, allongée sur un matelas.

Les 50 cm qui séparaient les mains de l'homme du corps de la femme permettaient d'observer son plexus solaire.

Dans un premier temps, je ne vis rien... Mais il fallait se concentrer avec un regard psychique pour distinguer un curieux phénomène: du plexus solaire semblait s'échapper une légère vapeur fûmeuse. Cela me faisait songer à ce que l'on voit parfois lorsqu'une cheminée a accueilli un feu et qu'il ne se dégage plus de fûmée, mais une chaleur qui déforme les rayons lumineux.

C'était assez étonnant. Le traitement Reiki donnait la sensation qu'une charge psychique était en train d'évacuer. Le jeune homme n'agissait pas directement sur le plexus. Il devait traiter le coude ou la main de la personne et il se rapprochait progressivement du plexus solaire.

J'allais me tourner vers l'enseignant qui observait assis à côté de moi à 4 ou 5m des deux personnes pour lui chuchoter: "je me demande ce qui va se passer lorsque ses mains seront au dessus du plexus solaire"...

Le temps de me touner vers l'enseignant, celui-ci avait quitté sa chaise et se précipitait vers la femme qui s'était brutalement redressée et s'était mise à sangloter.

Le reiki avait déclanché une crise. La femme prenait conscience d'un souvenir douloureux et refoulé qui avait marqué sa vie et il fallait la laisser calmement comprendre et libérer son émotion. D'un autre côté, il fallait rassurer le jeune homme qui culpabilisait en se demandant ce qu'il avait bien pu faire pour provoquer une telle réaction...

Mais aussi surprenant que cela paraisse, ces choses là sont naturelles et bénéfique pour la personne qui accède à un mieux être.

Pour ma part, en vivant simplement ce genre d'expérience sous le contrôle remarquable d'un enseignant expérimenté, j'avais pris conscience de l'importance du travail à faire sur soi avant que les guides du Reiki nous confient la gestion d'une "crise"...



mercredi 18 mai 2011

Bienvenue chez les Rozes



Je venais d'avoir l'ADSL et internet allait me permettre d'aller voir le lendemain comment avait évolué le mouvement rosicrucien que j'avais quitté une vingtaine d'années auparavant. J'avait la curieuse sensation d'avoir quelque chose à transmettre, alors que je n'étais pas détenteur du moindre secret...


Je gérais alors un video-club. Imaginez quelques milliers de DVD. Les boîtiers sont généralement bien accrochés et ne tombent que très rarement de leur présentoirs et encore moins tous seuls...
Or ce matin là, un DVD était précisément tombé tout seul dans la nuit et m'attendait comme pour me narguer au milieu du passage... son titre: "Bienvenue chez les Rozes" me fit comme un choc...


Une explication rationnelle était possible: le boîtier était sans doute mal fermé, il s'était comporté comme un ressort et s'était trouvé propulsé un mètre plus loin. Mais cela restait très bizarre. Et puis ce titre si particulier me faisait comme un clin d'œil avec les roses, suggérant les rose+croix. Les "Rozes" étaient écrit avec un "z" comme ont le voyait encore dans la vieille tradition d'il y a quelques siècles. D’ailleurs Ronsard n'écrivait-il pas: "Mignone allon voir si la Roze"...


Et puis aucun autre titre de film ne pouvait davantage s'adapter au cheminement qui s'annonçait, comme si une longue "nuit obscure" prenait fin et le monde subtil suggérait l'arrivée de la fameuse "aube dorée" et la fraternité invisible souhaitait la bienvenue.


Un autre détail lié au film m'inspirait. Pour mémoire, deux petits malfrats, en fait condamnés par erreur, se retrouvent "par hasard" en cavale et se réfugient chez des bourgeois, les "Rozes" qui se révèlent être d'une moralité totalement corrompue au point de stimuler profondément la pureté intérieure de nos héros et du public. Ce scénario me semblait le produit d'une intéressante inspiration rosicrucienne.


Force était d'admettre avec confiance que ce boitier de DVD ce matin là était le signe qu'un guide puissant avant placé sur ma route...

mardi 17 mai 2011

Culpabilité après Deux Mille Ans


Lorsque l'on parle de souvenirs de vies passées, on perd parfois de vue que ce sont naturellement les souvenirs les plus traumatisants qui résistent le mieux aux épreuves du temps...

Il y a une trentaine d'années, je visitais le Colisée par une belle journée ensoleillée et la pensée que cette magnifique construction avait certainement déjà dû m'accueillir au moins une fois au cours des âges, m'était venue, et je m'étais donc assis sur un gradin pour une petite méditation avec la vague intention de faire remonter un souvenir....  

Très vite une vision s'imposa. Je vis le Colisée plein de monde, le spectacle allait commencer et j'assistais à l'entrée de l'Empereur Auguste et de son équipe dirigeante qui se rendait vers la tribune officielle...

Un détail me frappait: le vêtement extérieur était une simple cape tenue fermée au niveau du cou par un seul bouton ou tout au moins ce qui me semblait un bouton... J'appris plus tard que cette sorte d'agrafe portait le nom de "fibule".

En effet, c'est au fil des âges que j'en appris davantage sur ce vêtement... A l'époque, en analysant l'image,  j'avais trouvé bizarre de ne pas voir Auguste porter une toge avec ce manteau de laine rouge que l'on voit partout, composé d'un simple rectangle de laine et qui servait également aux soldats romains de couverture... Au lieu de ça, Auguste portait donc une cape d'un vert brillant qui me faisait songer à de la soie.

Je m'aperçus que je faisais également partie du groupe et que je portais le même type de cape mais d'un brun violacé assez foncé.

Je devais donc être assez proche d'Auguste à cette époque. Mais pourquoi cette scène particulière m'était-elle revenue à la conscience? Il fallait avoir droit à la suite du flash, la demander et l'obtenir pour avoir la réponse...

Auguste donc se dirigeait lentement vers sa place sous les acclamations du public qui emplissait le Colisée. L'empereur ne s'abaissait pas à répondre aux ovations: il était Rome... et se plaçait ainsi à un autre niveau. Je me souviens qu'Auguste avait déjà pris place et, alors que les clameurs s'estompaient, comme j'étais parmi les derniers du groupe, je n'étais pas encore assis. C'est à ce moment que quelques voix de salutations, légèrement amusées m'avaient reconnu, deux ou trois, tout au plus, s'élevèrent pour me saluer directement et au lieu de m'asseoir discrètement, je leur répondis en souriant et en levant le bras.

C'était une grossière erreur... Une rare bêtise: paraître au lieu d'être simplement! Evidemment je devais faire comme Auguste: ne rien répondre et m'installer silencieusement à ma place. Toujours est-il que je m'en voulus beaucoup de cette intervention, j'avais beaucoup regretté ce geste maladroit et une simple visite au Colisée me faisait retrouver en moi 2000 ans plus tard la trace de cette culpabilité...    


dimanche 15 mai 2011

A la Découverte du Beaming

Le terme beaming signifie "rayonnement" en anglais. Les enseignants du reiki utilisent ce terme pour une sensation bien particulière de toucher de l'aura que certaines personnes sensibles découvrent très rapidement et d'autres seulement beaucoup plus tard... Je fais plutôt partie de la deuxième catégorie et il m'a fallu 4 mois de pratique pour découvrir cette sensation.

Au niveau du premier degré, les conditions optimales se produisent après un "traitement complet" qui dure environ une heure. L'aura de la personne traitée est devenue lisse et régulière comme un gros œuf d'environ 4m sur 5m50 (c'est pour ça que j'ai choisi pour la photo un œuf de cristal!), tandis que le praticien, qui a canalisé patiemment pendant une heure, est devenu particulièrement réceptif.  Il est alors possible de ressentir facilement certaines couches périphériques de l'aura dont une qui se manifeste généralement par un velouté électrique d'une douceur extraordinaire.

Je me souviens de ma joie et de mon enthousiasme lorsque mon maître de reiki m'a fait découvrir cette nouvelle sensation à un âge où précisément on ne s'attend plus à découvrir de nouvelles sensations sur terre. Il n'y a pas de mots! C'est incroyable, c'est extra! De la même façon qu'il existe de la claire-vision ou de la clairaudience, il y a aussi un clair toucher!

L'enthousiasme m'avait rendu addictif pour quelques mois et à cette époque j'attendais avec impatience chaque traitement pour son cadeau final: le beaming...





samedi 14 mai 2011

Rencontre aux Urgences


J'apprécie beaucoup ce Rembrandt. On raconte que le peintre avait remarqué qu'un mendiant ressemblait particulièrement à l'idée qu'il se faisait de Jésus et l'avait fait poser... Pour ma part, je l'aurais souhaité avec un front plus allongé qui l'aurait laissé paraître plus intelligent, son visage plus redressé l'aurait moins refermé sur lui même et il aurait encore fallu exprimer davantage de sérénité, de profondeur, de décontraction... J'aurais fait ses cheveux plus noirs. Enfin, à la place de son vêtement européen et très chaud, qui le fait paraître frileux, j'aurais choisi une tenue plus légère laissant davantage son magnétisme rémaner et le brun de son habit aurait été remplacé du bleu ciel... Bref ce n'aurait plus été un Rembrandt... Je décris, en fait, une curieuse apparition dans des circonstances vraiment particulières que je vais vous raconter.

Les Témoins de Jehovah avaient l'habitude de venir chercher une vieille dame le dimanche matin pour l'emmener en voiture un kilomètre plus loin dans leur Salle du Royaume. Mais la vieille dame ne supportait pas la voiture lorsqu'elle était assise sur la banquette arrière et ce dimanche là, une fois arrivée, elle fit un malaise.

Elle aurait été chez elle, elle se serait sans doute reposée un moment et aurait rapidement récupéré ses forces, mais les Témoins de Jehovah prirent peur et appelèrent une ambulance qui conduisit la vieille dame aux urgences où elle dut arriver vers 10 heures.

Pour ma part, je fus averti vers 11 heures, j'étais à une centaine de kilomètres et j'arrivais aux urgences vers une heure de l'après midi. Le service était complètement saturé. La vieille dame n'avait toujours pas consulté un médecin, vraisemblablement, son état avait subi une évaluation discrète à son arrivée. Elle était allongée sur un brancard de la salle d'accueil tout comme une vingtaine de personnes dans son cas, c'est à dire qu'il n'y avait pas de blessés graves, mais plutôt des personnes très affaiblies qui attendaient d'être accueillies une par une par le médecin de garde.

Les urgences ne fournissent pas de repas. Après avoir trouvé, pour la vieille dame, un thé chaud qu'elle but et quelques tranches de cake qu'elle refusa, je n'avais rien de mieux à faire que de canaliser silencieusement de l'énergie. Naturellement je n'allais pas faire un traitement individualisé avec un protocole classique que les personnes qui ont passé un premier degré de Reiki connaissent bien. Au contraire, après une brève interrogation, je sentis que toutes les personnes de la pièce avaient le droit de recevoir de la force vitale sans discrimination et sans favoritisme particulier pour la vieille dame.

J'étais donc debout, dans un état de méditation extatique, et la canalisation énergétique passait très fortement. J'avais décidé de la maintenir non-stop et sereinement jusqu'à l'arrivée du médecin qui ne devait pas tarder puisqu'il était déjà attendu depuis 4 heures...  

C'est au bout d'une bonne heure, alors que l'ambiance de la pièce était devenue, somme toute, assez paisible, que je reçus la visite psychique de la personnalité évoquée au début du message. Le personnage, ce barbu habillé en bleu était sympathique, il donnait la sensation d'être chez lui, comme un infirmier habitué à servir en salle des urgences. La fréquence vibratoire que je dégageais et le travail que je faisais lui plut puisqu'il me gratifia d'un sourire avant de repartir.

Je raconte la fin, pour la petite histoire... Vers 17 heures, le médecin n'était toujours pas arrivé, mais la vieille dame avait repris du poil de la bête... Elle se leva seule de son brancard et alla exprimer à l'accueil tout son mécontentement. Elle voulait rentrer chez elle et se heurtait au règlement... En effet, pour repartir, il fallait avoir été examiné par un médecin... Le ton monta... Finalement le médecin surgit de la pièce de derrière, mais il n'était plus question pour la vieille dame de perdre son temps. Elle se sentait parfaitement bien. Finalement, par dérogation exceptionnelle le sas de sortie lui fut ouvert et je raccompagnais la vieille dame en pleine forme chez elle, rageant toutefois contre ces urgences qui l'avaient laissé poireauter 7 heures...


  

mercredi 11 mai 2011

Interviewé par un Désincarné...


C'était l'année dernière, depuis quelques jours une entité cherchait à se manifester. A deux ou trois reprises, je l'avais vue apparaître en profitant des ombres des murs, un peu comme ce fond de tableau de Spencer Lewis peut servir de support à la manifestation de certaines formes humaines...

Je venais d'assurer un de ces traitements Reiki du 3ème degré particulièrement généreux énergétiquement. Tout était terminé et j'avais pris congé de mon hôtesse. Je quittais le taux vibratoire élevé et la zone très chargée d'énergie astrale pour me plonger dans la noirceur banale de l'escalier et de la rue, lorsque je fus abordé psychiquement...

-"Qu'est-ce que c'est"?

Cette interrogation dans laquelle je reconnaissais l'entité dont je parlais, était fortement relayée par mon mental objectif qui avait la certitude d'avoir entendu une voix.

La question révélait beaucoup de choses. Il y avait de la surprise de la part de cette entité qui avait été frappée par de la lumière à laquelle elle n'était pas habituée. Je compris que sa vie physique l'avait habituée au monde vibratoire de la rue qui n'envisage pas l'existence de la Lumière.

Ma réponse fut simple: "c'est du Reiki"... Ces quelques mots ne laissent pas apparaître tout le développement de la réponse psychique: "et oui ça existe, c'est de la lumière... le monde sombre n'est pas une généralité, tout le monde peut canaliser cela, il suffit de vouloir et de chercher un peu pour se donner les moyens de se connecter..."

L'entité semblait tout à la fois surprise et intéressée. Elle m'accompagna pendant toute la descente de l'escalier,  puis ensuite sur 150m dans la rue...

Et comme tout était dit, que je commençais à trouver un peu dérangeante la promenade en sa compagnie, que je ne voulais pas du tout ramener et introduire un inconnu à la maison et créer un lien encombrant, je conclus par un "voilà" et je coupais la connexion... Les choses en sont donc restées là. Je peux naturellement me tromper, mais j'ai la vague sensation que l'entité s'est incarnée depuis, en tout cas, elle ne se manifeste plus dans le secteur!

mardi 10 mai 2011

"Je vois des Dragons"...


C'est l'histoire d'un coup de téléphone d'une personne à qui j'avais transmis les deux premier degrés du reiki et qui m’appela un beau jour pour me faire cette curieuse révélation.

Je me souviens de la pensée inquiète qui m'avait traversé l'esprit une fraction de seconde: "ais-je vraiment la compétence pour donner des conseils en magie draconienne..."

Pendant une autre fraction de seconde, sans doute un peu comme une personne, qui sent le moment de la mort arriver, a une pensée pour sa mère, j'avais eu une pensée pour le maître de Reiki qui avait toujours été surpris et amusé par les cas particuliers et les questionnements inhabituels que je lui soumettais, comme si je faisais des efforts pour provoquer des situations insolites...

En l'occurrence je n'avais rien suscité du tout et je ne vivais pas un choc en retour, mais un moment intense et privilégié de la vie...

-"Des dragons?..." repris-je avec une petite pointe de malice pour laisser la personne s'exprimer, tout en vérifiant ma connexion Reiki: c'était important de ne pas prendre sur moi la charge psychique qui devait se libérer et de monter le taux vibratoire afin que l'interlocuteur pousse sa conscience au maximum afin de se comprendre vraiment...

-"Oui, des dragons, des monstres, quand je ferme les yeux, quand je cherche à m'endormir, quand je médite, je vois surgir des dragons... Je fais quotidiennement mes auto-traitements et mon travail sur le passé et je voulais savoir si c'était lié..."

Il y eut quelques instants de communion silencieuse et je lui posais sans doute la première question venue: -"et d'où viennent ces dragons"?

Je sentis que déjà l'énergie accomplissait son travail et la personne se mit à ressortir d'elle même comme par enchantement toutes les clefs de sa problématique:

"Quand j'étais enfant, ma mère me disait: tu es un monstre... Pour ne pas la contrarier, j'allais jouer avec mes amis les monstres. J'avais oublié tout ça, mais avec le travail du deuxième degré, j'ai comme fait sauter un mur... et ce sont ces monstres qui resurgissent..."

Je ne me souviens plus très bien de la suite, je suppose que nous passâmes quelques instants à envoyer de l'énergie comme le font les étudiants du deuxième degré du Reiki à ces processus aux noms si poétiques comme "les deux pardons", "l'intention du jour d'avant", "la lumière des 4 jours", la "libération du présent"... pour finalement se libérer des dragons et les libérer eux même dans la gratitude et la plus parfaite sérénité...

L'échange téléphonique avait peut-être duré un quart d'heure, mais pour la personne, les dragons ne hantent plus la conscience et font désormais partie des souvenirs pittoresques du passé.

Un grand merci à CT qui m'a autorisé à illustrer l'article avec un de ses dragons.

lundi 9 mai 2011

Je retrouve des Sensations!


Lorsque l'on reçoit la "maîtrise" de Reiki, il se passe généralement plusieurs années de préparation et de transition durant lesquelles on est un "baby master".
Je me souviens durant cette période, avoir fait la connaissance d'une personne handicapée d'une quarantaine d'années.Sa colonne vertébrale était sectionnée au niveau du cœur, ne lui laissant pas le moindre espoir de retrouver un jour l'usage de ses jambes.
Je lui avais fait un traitement reiki qu'elle avait interrompu une première fois en me disant: -"c'est incroyable, j'ai l'impression d'avoir perdu 200kg..."
Quelques minutes après, une deuxième confidence nous avait marqué: -"c'est incroyable, je retrouve des sensations..."
C'est là qu'elle m'avait expliqué que sa colonne vertébrale était complètement sectionnée et donc ne permettait pas cela. En toute logique pour que la personne retrouve une sensation en dessous de la section, il fallait qu'une communication se fasse "autrement"...

Lorsque je quittais la personne, le "baby master" que j'étais, ressentait qu'un miracle était potentiellement entre ses mains et qu'un jour sans doute la personne retrouverait son intégrité physique...

C'est seulement quelques mois plus tard que je compris que l'éventuelle guérison miraculeuse ne dépendait pas de moi mais seulement d'elle et qu'un travail psychique était nécessaire, mais que la personne n'en prenait pas du tout le chemin et qu'en dernière analyse, elle ne le souhaitait pas vraiment...

samedi 7 mai 2011

Quand certaines entités disent non...


Cette maison n'a rien à voir avec ce que je vais vous raconter, sinon l'idée de partager une maison en deux. L'image ci-dessus vient du Cambodge et c'est "simplement" un couple qui s'est séparé. Le mari a pris la moitié de la maison et est parti s'installer ailleurs...

J'ai été le témoin d'une maison littéralement coupée en deux par une crevasse dans le sol. Elle n'avait aucun vice de construction, il n'y avait pas de glissement de terrain, pas d'inondations particulières pas d'effet particulier du à la sécheresse. J'ai envisagé beaucoup de possibilités mais aucune ne m'a paru satisfaisante pour expliquer une faille régulière dans le sol, parfaitement perpendiculaire au mur, de plusieurs mètres de long et de 5 cm de large qui permettait désormais aux rongeurs de rentrer.

En revanche, il fallait savoir que la personne qui y habitait avait demandé et obtenu du monde astral certaines "informations" ou certaines "choses", mais qu'elle n'était pas disposée à tenir les engagements auxquels elle s'était engagé pour cela, préférant utiliser à son seul profit ce qu'elle avait obtenu... Toujours est-il que cette fissure apparut du jour au lendemain comme un trait destiné dire "non" et à donner un ultime avertissement... Cette idée de pacte non respecté me semble tenir la route...

jeudi 5 mai 2011

Troublantes vies passées...


C'était un stage de ski... Après une journée éprouvante, tout le monde se retrouvait à la veillée et un jeune d'une vingtaine d'année jouait d'une petite guitare bolivienne dont j'ai découvert aujourd'hui, 35 ans plus tard,  seulement, le nom de "charango".

L'avantage de ces soirées méditatives est qu'elles permettent de ce concentrer sereinement sur une personne et de laisser surgir des images astrales qui passent inaperçues le reste du temps...

Le joueur de guitare portait une petite moustache. Je voyais sa moustache s'épaissir et je ressentais simplement pourquoi ce jeune français avait éprouvé le besoin de se rendre en Bolivie et d'apprendre à jouer d'un instrument local. Je ressentais qu'il avait vécu là bas dans une vie passée et cela avait suscité son désir d'y retourner et en jouant, il revivait inconsciemment ce passé...

Spéculation? C'est toujours possible: nous avons tous des ressentis auxquels nous ne donnons pas forcément suite, et cela ne prouve naturellement pas grand chose...

Mais c'est alors que le fantastique frappa à la porte...

Un troisième personnage, que je ne connaissais absolument pas, éprouva le besoin de perturber ma rêverie pour me dire: -"Sais tu à quoi tu me fais songer pendant que tu le regarde?". Je revins rapidement à l'instant présent et lui répondit par un "non" interrogatif. Et il me dit "à un romain en toge..."

Ce fut un flash, je revis par superposition la salle. Il y avait beaucoup de petites banquettes basses sur lesquelles nous étions vautrés, c'était effectivement très romain, dans cette vision, nous étions tous habillés à la romaine et le musicien jouait non plus du "charango", mais de la lyre...

Cette coïncidence troublante me permit de ressentir comment tous ces mondes passés s'interpénètrent, et s'ouvrent à nous avec un accès commun, comment l'énergie concentrée sur une scène peut rémaner au point d'influencer spontanément une personne de passage et la conduire à franchir les obstacles pour décrire une vision inattendue à un inconnu...

dimanche 1 mai 2011

La Découverte de la Couvaison


La légende du Reiki raconte que Mikao Usui resta 21 jours sur la montagne avant de recevoir la « grande lumière brillante » et la tradition précise que l'impact de l'initiation doit être accepté pendant 21 jours.
C'est la couvaison: le temps qu'il faut à une poule pour couver un oeuf jusqu'à la naissance du poussin...

Lorsque je reçus le premier degré du reiki, j'avais le sommet du crâne en feu sur un cercle d'environ 12 cm qui partait de la fontanelle pour aller vers l'arrière de la tête.

"En feu", c'est la sensation pour décrire une intense chaleur purificatrice qui ne fait pas de flamme et ne brûle pas physiquement... Cela n'était pas réellement désagréable: juste la périphérie du cercle chauffait... et dissuadait de faire grand chose d'autre que dormir et méditer...

Heureusement, si je puis dire, mes activités d'alors étaient en fin de vie et me laissaient le temps qu'il fallait...

Une autre curiosité, physique, celle là, se manifesta, dès les premiers jours, autour du hangar dans lequel je me trouvais: il y avait un vent terrible qui tournait en cercle dans le sens des aiguilles d'une montre, comme si un cyclone avait décidé de se stabiliser...

Au début, j'ai certainement constaté que le vent soufflait fort en sifflant bruyamment, mais j'ai gardé la sensation qu'il n'avait pas cessé durant 21 jours...
 
Toujours est-il qu'au bout de 3 semaines, la mystérieuse chaleur avait disparu, le vent aussi, j'avais vécu ma "transition".

vendredi 29 avril 2011

Certains pensent que le Reiki est coûteux!




Je me souviens avoir payé 150 euros pour mon premier degré, c'est à dire pour un stage intensif de deux jours et de 15 heures de formation que j'ai repassé ensuite gratuitement pas moins de 15 fois, peut-être 18 fois, en y retournant tous les mois. J'utilisais bien à mon avantage la Tradition Reiki qui veut que "l'enseignant s'engage à répondre aux questions de ses élèves"...

Naturellement on s'étonne parfois... Pourquoi repasser 15 fois? Une seule fois ne suffit t-elle pas?

Faut croire que non! Il y a des détails que l'on juge secondaire la première fois et que l'on a bien besoin d'entendre répétés plusieurs fois avant de leur accorder l'importance nécessaire.

Ne perdons pas de vue que derrière la transmission initiatique, le Reiki véhicule un enseignement oral, même si les enseignants font leur possible pour transmettre des livrets détaillés.

Quand on écoute par exemple pour la première fois la "légende dorée" d'Usui, si l'on est pas spécialement préparé, peut-on comprendre tout de suite qu'il s'agit d'un enseignement ésotérique? Quand on entend évoquer les "5 préceptes", on pense parfois qu'ils pourraient aussi bien être 4 ou 10, mais pas forcément que cela revêt la plus haute importance.

Et puis il y a notre taux vibratoire qui change et cela se traduit par une plus grande sensibilité psychique. Mon toucher de l'aura, par exemple était loin d'être évident la première fois...

Enfin, s'il nous est accordé une canalisation énergétique puissante, il y a aussi les "crises" qu'il faut se préparer à gérer...

Une crise est une prise de conscience d'une souffrance refoulée. La personne en crise se libère d'une charge émotionelle avec parfois des larmes, ou plus rarement des rires et l'étudiant du Reiki doit apprendre à gérer cette situation, en général totalement inhabituelle, sous l'œil exercé et vigilant de son enseignant. L'étudiant doit aussi travailler sur lui et résoudre certaines difficultés psychiques pour ne pas vivre une crise lui même s'il canalise de l'énergie sur quelqu'un d'autre...

Une fois cette expérience vécue, ce stade passé, l'étudiant aura la confiance en lui requise pour gérer tout seul et comme il convient ce type de situation délicate et finalement trés naturelle.

lundi 25 avril 2011

Quand un Passager s'invite dans la Voiture...

"Les Guides ont mis à disposition depuis quelques années un procédé énergétique pour se purifier. Cela s'appelle le "reiki". Trouve toi un maître de reiki. Ne prends pas forcément le plus cher, mais il faut payer, c'est important. Mais profites-en, et purifie toi..."
Les paroles de cette soror avaient de l'influence sur moi. Je ne me préoccupais pas d'analyser les raisons de ce conseil, mais je décidais de le suivre à la lettre.
Je n'avais jamais entendu parler du "reiki", ou en tout cas si j'en avais entendu parler je n'y aurais accordé aucun crédit en le considérant comme une de ces techniques new-âge qui n'apportent pas vraiment grand chose à un rosicrucien...

Je me mettais donc en quête... et profitant ce jour là de ma présence à Lyon, je décidais d'établir la liste d'enseignants du reiki du secteur et de faire mon choix. Un premier nom retint immédiatement mon attention, mais je décidais de ne pas suivre immédiatement cette intuition et d'appeler plutôt un enseignant qui annonçait un stage de premier degré pour le week-end qui commençait le lendemain...

Mais rien qu'à la voix du répondeur, je ressentais un être à l'aspiration pas très nette auquel je ne confierai jamais le véhicule éternel de mon âme... Je revenais donc à l'intuition et appelait la personne dont le nom m'avait fait réagir car il contenait l'idée de "canal" ce qui correspondait tout à fait à ce que je cherchais...

Jointe au téléphone, la personne, une dame d'un certain âge m'envoya promener en me disant qu'"elle ne recevait pas les messieurs"... Il faut préciser que je tenais absolument à voir auparavant sans engagement mon futur initiateur pour me faire une idée...

J'insistais donc en expliquant mes raisons. Cela la satisfit et elle me donna finalement un rendez vous le jour même à 15 heures dans un lieu public. Le contact étant satisfaisant, je m'inscris à son stage du premier degré du week-end suivant.

Une semaine plus tard, le vendredi, vers minuit, je parcourais en voiture les 150km qui me séparaient de Lyon et de mon initiation du lendemain... J'étais seul dans la voiture, l'autoroute était dégagée, et en conduisant rapidement, je vivais dans l'obscurité un moment agréable de silence, de concentration et de sérénité.

Je me souviens d'une très curieuse sensation... J'eus l'impression d'une présence bienveillante qui se manifestait comme un passager assis à côté de moi. Je ne cherchais pas à percer l'obscurité: je savais bien que l'activation des sens objectifs met toujours fin aux expériences. Je cherchais au contraire à capter cet étrange contact.

Ma conscience fit remonter un souvenir vécu en Inde 25 ans auparavant... l'image du "moine de Gangtok".

Nous étions alors un groupe de rosicruciens qui parcourions l'Inde en établissant des contact avec des spiritualités diverses. En approchant d'un monatère tibétain de Gangtok, j'avais abordé un jeune lama d'une trentaine d'années, sympathique et souriant qui en sortait. Je lui avais demandé s'il était possible de partager une cérémonie... Il avait d'abord expliqué qu'il n'était pas le chef du monastère, mais seulement son remplaçant et que ce que nous demandions n'était pas possible immédiatement, mais toutefois, si nous repassions dans la soirée, quelque chose pourrait être envisagé... Nous étions revenu à l'heure tardive convenue et je me souviens qu'il avait fait réveiller les moines pour qu'il descendent dans le temple afin de psalmodier la "naissance du bouddha" qui était, nous avait-il dit, la cérémonie la plus importante du bouddhisme... Parmi les moines qui étaient descendus, l'un d'eux, âgé d'une quarantaine ou peut-être d'une cinquantaine d'années, était assis à deux mètres de moi et je ne sais pas pourquoi son visage m'avait marqué... Je sais que pour les remercier nous avions fait à notre tour une méditation silencieuse et ils s'étaient tournés pour nous observer... Ce moine en particulier s'était focalisé sur moi...

Toujours est-il que dans la voiture,  l'image de ce moine avec son épaisse robe safran me revint... et lorsque quelques mois plus tard, je découvrais pour la première fois sur internet la photo de Mikao Usui qui circule un peu partout, je fus frappé de sa curieuse ressemblance avec le moine de Gangtok...


samedi 23 avril 2011

Une Gaffe en Astral?

Je connaissais assez JCB que j'ai croisé plusieurs fois par an durant une vingtaine d'années et nous avions sympathisé. Il avait cette particularité de descendre dangereusement les marches des escaliers 2  par 2. Et un jour il a glissé... L'escalier a heurté sa nuque et il est mort sur le coup. C'était en octobre 2007.

Rapidement j'avais été informé de son décès et une nuit j'eus un étrange contact avec lui. C'était comme un rêve qui laisse un souvenir d'une grande précision...

Il m'apparût d'un coup avec son habituel costume sombre et me dit psychiquement: "j'ai un problème"... Surpris de le croiser, je le croyais mort, je lui fis une réponse bizarre en deux temps "je suis désolé" et je faillis compléter par "pour toi", mais ayant l'impression d'avoir commis une erreur, je rajoutais...  "pour ton père..."

Visiblement il ne voulait pas m'écouter et donnait l'impression de vouloir revenir dans le monde des vivants pour régler certaines choses. Il me donna la sensation de ne pas savoir qu'il était mort et disparut de ma vue. Je restais toute la journée avec l'impression d'avoir gaffé ou que quelque chose m'avait échappé... jusqu'à ce que je comprenne que son père devait être encore vivant et supportait naturellement très mal le décès de son fils... Ce que j'avais donc dit astralement au fils trouvait une étrange justification.

J'ai beaucoup hésité à contacter le père pour parler de mon contact avec le fils... Je me suis finalement abstenu: je redoutais une intervention dans un environnement qui ne permet pas la communication et qui parfois peut faire mal... En revanche, j'ai eu encore volontairement un bref contact rassurant avec le fils avant qu'il ne disparaisse totalement de ma "zone d'activité"...

jeudi 21 avril 2011

Un "miracle" au Degré du Boeuf...

Nous connaissons tous ces grandes bouteilles en plastique de 5 litres. Lorsque le  bouchon se déchire mal, pour l'ouvrir, à moins de disposer d'une force herculéenne, il faut avoir recours à un couteau...

C'était ce qui se passait au cours du sympathique repas  qui suivait  la première journée  d'un troisième degré de Reiki... ce degré que l'on représente parfois par un boeuf en raison de la grande montée en puissance qui se produit dans la canalisation énergétique.

L'hôtesse de maison avait tendu d'autorité la bouteille à S.,  qui  de par ses activités de maître nageur et de policier municipal entretenait quotidiennement sa musculature...

Et S., un peu vexé constatait qu'il ne parvenait pas à ouvrir la bouteille.  Désapointé il demandait un couteau lorsque je me permis la remarque: -"et si tu essayais le Reiki..."

Avec humour et soulagement, il posa fermement la bouteille devant moi.

Evidemment je n'allais pas me lever et comparer ma musculature à la sienne, ç'aurait évidemment été une fausse piste.

Je fermais donc les yeux pour me concentrer et dans une prière à voix haute, je demandais l'aide des guides...

Je me souviens vaguement du sens de la prière: "ce n'est pas pour moi, mais c'est seulement pour montrer à S..."

Au bout de quelques secondes de connexion silencieuse, en fermant les yeux,  je jetais alors pour la première fois un regard vers la bouteille que j'avais prise sur les genoux... et je constatais visuellement que le bouchon était déja incroyablement découpé et qu'il suffisait de le tourner du bout des doigts... Miracle!

mardi 19 avril 2011

Une Médaille de Saint Martin


C'était il y a 4 ans en juillet 2007, j'étais intervenu sur un forum...
Je m'étais curieusement surpris à affirmer certaines choses sur Louis Claude de Saint Martin et le "martinisme". Avais-je vraiment en ma possession tous les éléments qui me permettaient de m'exprimer avec autorité sur le sujet? Comment savoir? Toujours est-il que j'avais écrit ceci à un Frater:

"" Pour être précis, la "voie cardiaque" est apparue avec la création du "Martinisme" par Gérard Encausse (Papus).

""Il est bon de rappeler de temps en temps que Louis Claude de Saint Martin ne se serait jamais reconnu dans les différents ordres dits "martinistes" qui pratiquent et incitent à pratiquer des rituels théurgiques. Il y aurait vu la déviance qu'il trouvait chez Pascually. Souvenons nous de sa formule: "a t-on vraiment besoin de cela pour prier le Bon-Dieu?"

""Louis Claude de Saint Martin, prônait la "voie intérieure" et pas la "voie cardiaque", ce qui, il faut le dire, ne signifie pas grand chose: on admettra facilement que, quelle que soit la voie, sans l'ouverture du cœur, on ne va pas très loin! Louis Claude de Saint Martin n'a jamais mis les pieds dans une "heptade". Il transmettait une initiation opérative individuelle comparable au Reiki des bonnes lignées. Est-ce vraiment un secret que l'initiation par la lignée de Saint Martin est perdue, ou que les heptades transmettent lors de la "transmission d'initiateur" une initiation devenue "symbolique" parce qu'elle n'a plus rien d'opératif?

""Malgré tous les efforts de Gérard Encausse pour la récupérer au travers de diverses filiations (d'après ce que j'ai compris: plusieurs filiations françaises et même une filiation russe...), il n'a rien trouvé de mieux à proposer qu'un rituel théurgique... Un rituel dont Spencer Lewis ne voulait naturellement pas: la théurgie n'est pas la voie intérieure!

""Il a fallu d'ailleurs attendre la fin de la période active de la résurgence rosicrucienne à la mort de Spencer Lewis pour que Jeanne Guesdon transmette le "martinisme" à Ralph Lewis et ce fut la base de l'OMT accessible d'abord après le 9ème degré de l'AMORC...

""Maintenant, il est clair que LCSM te rejoindrait et rejoindrait les "martinistes" tant qu'il y a la sincérité, ce que tu appelles la pureté d'intention... elle est fondamentale et tôt ou tard récompensée!""

La discussion en était restée là et je me souviens d'un étrange coup de téléphone reçu le lendemain d'une Soror qui avait été Maître d'une heptade martiniste dans le passé. Elle perdait la mémoire et devenait un étrange canal. Elle me dit: "j'ai quelque chose pour toi"...

Je l'interrogeais avec curiosité: "qu'est-ce que c'est? d'où ça vient? pourquoi est-ce pour moi? Mais je ne pus obtenir d'elle davantage que cette affirmation: "on dirait une médaille, je ne sais pas ce que c'est, mais c'est pour toi..."

Le week-end suivant l'occasion de parcourir les 150km qui me séparaient d'elle et elle me remis la médaille de la photo ci-dessus.

Naturellement, je reconnus une médaille de "Maître Martiniste" avec les fameuses "deux lettres et quelques points" dont parle Papus pour évoquer les "Supérieurs Inconnus" ou encore les "Serviteurs Initiés" ou encore les "Silencieux Inspirés" de la Lumière.

Naturellement je compris que la médaille avait été offerte à la vieille Soror en remerciement pour les services rendus aux étudiants et je ne pouvais donc pas m'emparer de son bijou... J'essayais de l'aider à retrouver ses souvenirs, mais la vieille Soror avait totalement oublié le passé... Il lui ne restaiit qu'une curieuse certitude: "c'est pour toi"...

samedi 16 avril 2011

Mon premier traitement Reiki...


C'était une jeune femme d'une trentaine d'années. Elle choisissait un film au vidéo-club et paraissait souffrir... Elle me confia qu'elle avait eu un accident de voiture deux jours auparavant et la radio avait décelé une fracture du sacrum. Son médecin lui avait donné un mois d'arrêt de travail en lui demandant de remuer le moins possible...

Je lui avais parlé du Reiki. Nous étions un vendredi, et nous avions convenu d'un rendez vous le mardi suivant pour une scéance d'une heure.

Elle se présenta avec son mari qui fut peut être rassuré en constatant que mes mains se maintenaient toujours à quelques centimetres de la patiente...

C'était mon premier traitement reiki sur une autre personne que moi... Deux moi auparavant je ne connaissais même pas le reiki. Depuis j'avais été initié au premier, puis au deuxième degré, mais je n'avais pas encore intégré les apports du deuxième degré, ce qui faisait que je pratiquais le plus strictement possible le protocole du "traitement complet" en m'efforçant d'être un canal parfait sans la moindre pensée parasite et, de fait j'avais même totalement oublié son histoire de sacrum...

Le traitement se déroula sans encombre. Je crois qu'elle me proposa un paiement que je refusais en toute simplicité: la canalisation du Reiki était pour moi un plaisir en elle même et le couple se retira.

C'est une semaine plus tard, que j'appris la suite. Le mercredi, elle avait revu son médecin et, surprise, la fêlure du sacrum, si visible la semaine précédente avait totalement disparue... et la jeune femme avait repris le travail dès le jeudi avec toujours, toutefois, un léger mal aux fesses... Elle me confia que pendant le traitement, elle avait senti une sorte de douleur aux dents, comme si son organisme allait chercher dans sa dentition un peu de calcium...

Je pensai un moment qu'elle allait me demander un autre soin... Non. Mais, l'intuition était juste, c'était désomais son mari qui était demandeur! 

lundi 11 avril 2011

Comment j'ai joué à cache-cache avec Ralph Lewis...


C'était probablement en 1975, j'étais alors un jeune rosicrucien de l'AMORC et la Loge Moeris de Lyon à laquelle j'appartenais accueillait l'Impérator Ralph Maxwell Lewis. C'était un homme âgé, habillé dans un costume beige clair qui se déplaçait avec une canne. Je me souviens qu'il portait une petite moustache blanche que l'on aurait pas osé porter en France à l'époque. Après le rituel, qui avait réuni plus d'une centaine de rosicruciens, il s'était assis dans un coin de la grande salle d'accueil.

Bien involontairement je découvrais le spectable de Raymond Bernard, le Grand Maître qui accompagnait l'Impérator dans une tournée française qui se trouvait entouré de toute une clique de rosicruciens superficiels qui venaient narurellement partager des banalités. J'en étais plutôt gèné et j'observais cela à distance, lorsqu'un rosicrucien plus ancien, Frater M.I. me confia un appareil photo...

- "Pourrais-tu photogaphier l'impérator... Mais essaie de faire en sorte qu'il ne te voie pas, il ne doit pas aimer cela..."

J'obtempérais sans discuter et la chasse commença...

Pendant que je trouvais un bon cadrage et que je me familiarisais avec l'appareil, Ralph Lewis m'avait repéré... et je croisais son regard au travers de l'objectif de l'appareil photo.

Je changeais de plan... et disparaissant momentanément dans la foule, je cherchais à revenir le plus discrètement possible sous un autre angle.

Peine perdue, lorsque je refis surface, Ralph Lewis me fit un petit signe de la main... Décidément j'étais repéré! Comme si de rien était, je me replongeais dans la foule pour réapparaître une troisième fois. Cette fois Ralph Lewis me fit un grand signe des deux mains...

Je paniquais! Je me souviens que je n'imaginais pas du tout que Ralph Lewis pouvait simplement s'amuser à observer le manège d'un jeune photographe dans lequel il se reconnaissait peut-être... C'est vrai que Ralph Lewis était passionné par la photographie, mais je l'ignorais. Détail curieux, comme j'avais la sensation de n'avoir encore rien fait de ma vie, j'imaginais plutôt que l'Impérator avait, en m'observant, eu la vision de mes vies passées et que ce signe était une invitation à partager des souvenirs que je ne pouvais assumer... Je n'avais fait remonter à ma conscience objective que quelques flashes et j'estimais avoir beaucoup de travail à faire avant de pouvoir éventuellement partager quoi que ce soit...

Comme d'un autre côté, je ne voulais surtout pas assumer une forme de culte de la personnalité ou amorcer une discussion en anglais sur la photographie ou pire, chercher à raconter comme un coupable que ce n'était pas mon appareil..., j'appuyais rapidement sur le bouton et m'éclipsais. Je rendis l'appareil photo au frater M.I... qui ne m'a jamais reparlé du sujet. Je présume donc que la photo a du être ratée...

mardi 5 avril 2011

Confidences d'un Bistrotier

C'est une étrange aventure mystique qui s'est produite il y a 6 mois. C'était en août 2010. Je me souviens qu'un "rosicrucien" au sens de sympathisant du mythique Ordre de la Rose+Croix s'était mis en tête que les enseignements rosicruciens tels qu'ils étaient dispensés dans la mouvance de l'américain Harvey Spencer Lewis qui créa "l'AMORC" au début du 20ème siècle, débouchaient sur du "martinezisme", un courant de magie théurgique hérité de Martinez de Pascualy, un mage du 18ème siècle.

L'idée me semblait une aberration. Je me souviens de discussions avec ce rosicrucien, appelons le Frater AT, qui se montrait particulièrement belliqueux sur le forum du CRC français sur lequel j'intervenais alors. La situation ne pouvait pas s'éterniser et j'avais "reçu" un curieux message astral: "un gardien se manifestera"... J'étais confiant sans trop savoir ce qui se préparait.

Un soir alors que je tentais de consulter un groupe de discussion "le cercle Rosicrucien Martinéziste Picard" créé par Frater AT, afin de voir de quoi je pouvais être encore accusé, je m'aperçus que ce site avait curieusement disparu.
Une étrange inspiration m'envahit lorsque s'afficha sur mon écran l'inscription inattendue: "ce groupe n'existe pas, voulez vous le créer?" Je validais... m'attendant à voir apparaître une interdiction... Mais non... J'étais désormais le curieux propriétaire putatif du "Cercle Rosicrucien Martineziste Picard".

Comme je doutais encore de la réalité, j'essayais de mettre une page d'accueil... Mais je n'avais naturellement aucune inspiration particulière pour écrire un tel texte. Une curieuse inspiration mit devant mes yeux une citation de Frater AT évoquant, je crois, les étonnants pouvoirs de la "loi cosmique". Elle était particulièrement appropriée et je la repris sans en changer un mot... Je laissais la situation en l'état, "pour voir"...

Durant une semaine, je restai totalement silencieux à l'affut des réactions curieuses, nombreuses et instructives. Evidemment, il n'entrait pas dans mes intentions de faire un "hold-up" sur la mouvance "Martineziste Picard" et d'en devenir le "gourou", mais je sentais qu'une "Intention" se préparait...

Deux évènements se produisirent les jours suivants. Une vidéaste que j'affectionne me fit tourner une curieuse fiction qui sera peut-être enfantée un jour prochain lorsque le moment sera venu: "Cercle Rosicrucien Martinéziste Picard cherche Grand Maître"... et un autre rosicrucien bouillonnant d'idées, appelons le Frater JS, m'affirmait: il manque un forum d'échange permettant à chacun de s'exprimer sur des sujets rosicruciens, un "bistrot rosicrucien"...

Je songeais alors à ces jeux que les rosicruciens du passé nomment des "ludibria" (le pluriel de "ludibrium") le "jeu du pont" qui permet de passer les obstacles pour transmettre discrètement la "connaissance" rosicrucienne en milieu hostile, comme le ferait un ivrogne. "Ludibrium" est aussi "ludi ebrium", le jeu de l'ivrogne. Je songeais à Omar Khayam, à Valentin Andreae, à Francis Bacon. Frater JS évoquait Rabelais et proposait les 3 clics qui permettaient de lancer ce "bistrot"... Comment résister?

En quelques secondes, le "bistrot de la Rose+Croix" était né...